Elevage Colisa lalia

• AVANT PROPOS

Puisqu’il s’agissait d’une première pour moi, j‘ai recueilli des informations partout où je le pouvais (internet, magasins et livres) afin de m’informer sur les méthodes d’élevage et de les adapter autant que possible à mes moyens, tant techniques que financiers. Je tiens donc à préciser que la méthode que je décris sur cette page n’est en rien « professionnelle ». Jour après jour, j’explique ce que j’ai fait et raconte ce que j’ai pu observer depuis le début de l’élevage. J’ai également pris des photos et des vidéos à chaque étape, afin que ce « reportage » soit le plus complet possible. Je profite également du sujet pour poser quelques questions (numérotées) auxquelles je n’ai pas de réponses. Celles-ci seront éditées une fois les bonnes informations collectées.

Ayant assisté à la première reproduction de mes Colisa, j’ai décidé de garder les œufs et de tenter d’élever les alevins en appliquant ce que j’avais pu apprendre auparavant. A nouveau, j’essaye de procéder avec soin et d’appliquer les modifications nécessaires à ma méthode en cours de route afin d’améliorer les conditions d’élevage.

N’hésitez pas à participer!
Bonne lecture!  😀

Regi

* Points clés.

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• MAINTENANCE

Environnement du bac au moment de la ponte.

Pour bien faire, le mâle et la femelle doivent êtres placés dans un bac dédié à la reproduction, mais étant donné que chez moi, elle à eu lieu facilement dans le bac communautaire, voici un bref récapitulatif des conditions de maintenance.

• Volume:   60L
• Plantes:   Pogostemon helferi, Vallisneria spiralis “tiger”, Vallisneria nana, Riccia fluitans
• Poissons:   6xPangio kuhlii, 5xBoraras brigittae, le couple de Colisa lalia et 2xTrichopsis pumila (malheureusement tués par le mâle Colisa juste après la ponte)
• Crustacés:   5xCaridina propinqua orange, 2xAnentome helena.

• Paramètres connus au test du 19/11/11 (avec +-70% d’eau osmosée) :
        • T°: 25°C
        • Nitrites:  0
        • Nitrates:  10mg/L
        • GH:  5°
        • KH:  9°

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• ENVIRONNEMENT & CONSTRUCTION DU NID

→ MARDI   08/11/2011 (t° eau = 25°C)

Cela fait seulement deux jours que j’ai échangé les Rasbora espei (trop remuants) contre les Boraras brigittae et le mâle Colisa a entamé la construction de son nid. Ce qui confirme mes soupçons selon lesquels les Rasbora étaient source de stress. Bref, l’environnement étant plus calme, les Colisa ont commencé à s’épanouir un peu plus et, ce matin, des petites bulles sont apparues dans un coin.

Le mâle qui élit domicile sous la Riccia fluitans.

Comme je l’ai dit ci-dessus, il faudrait normalement placer le couple dans un petit aquarium de reproduction. Chauffage, plantes abondantes et faible hauteur d’eau sont des paramètres qui favorisent l’accouplement mais, comme le mâle semble maintenant plus à l’aise, j’ai décidé de voir comment cela se passerait dans le bac communautaire. Et si l’accouplement se déroule correctement, je me procurerai le matériel nécessaire pour faire un bac de « maternité ».

→ VENDREDI  11/11/2011 (t° eau = 25°C)

Étant malgré tout décidé à favoriser la reproduction et sachant que ce poisson utilise également des végétaux pour faire son nid, je lui ai ajouté une poignée de Riccia fluitans. Cette mousse flottante offre un excellent support pour le nid et permet d’éviter son effondrement. (Elle sera également une des premières sources de nourriture pour les alevins.) Le mâle s’est presque immédiatement approprié la zone où se situe la Riccia, sans doute a-t-il comprit qu’elle lui serait bien utile.

Nid entier lors du changement d’eau hebdomadaire.

→ DIMANCHE  13/11/2011) (t° eau = 25,5°C)

Le mâle s’affaire presque sans arrêt à la construction de son nid, l’aquarium est d’ailleurs devenu un vrai chantier! Des morceaux de Vallisneria ont été ajoutés à la structure et au centre du nid, un amas de bulles et de végétaux dépasse de la surface de près de 1cm! J’ai pris un peu de temps pour l’observer alors qu’il tirait sur des feuilles de Vallisneria et en quelques minutes, il est parvenu à en déraciner 2…

Il n’arrête cette activité que pour venir manger ou pour « taquiner » la femelle. Il est d’ailleurs parfois assez agressif avec elle, mais par chance cette dernière est plutôt dynamique et ne se laisse pas faire. De plus, aucun autre poisson n’est autorisé à s’approcher du nid et celui qui transgresse la règle en est vite averti, parfois assez violemment. La femelle, quant à elle, ne participe pas à la construction du nid et passe la majeure partie de son temps de l’autre côté du bac.

Voici une petite vidéo (en 720p!) du mâle à l’ouvrage, dans laquelle on le voit bien déplacer les végétaux et cracher les bulles sous le nid.

→ LUNDI  14/11/2011 (t° eau = 26°C)

La femelle semble s’arrondir un petit peu et le mâle vient de plus en plus souvent tourner autour d’elle. Je remarque que cette parade nuptiale est assez violente, mais la femelle est plutôt réceptive! Elle accompagne le mâle même lorsqu’il retourne vers le nid mais s’enfuit toujours de l’autre côté du bac au moment où ils arrivent en dessous de la Riccia. Le comportement des autres poissons a également changé, il règne une sorte effervescence difficile à décrire. L’accouplement se profilerait-il?

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• ACCOUPLEMENT

→ MARDI  15/11/2011 @ 17:00 (t° eau = 26,5°C)

J‘ai remarqué en passant près de l’aquarium que la femelle faisait à son tour des allers retours entre sa cachette et le nid, et qu’elle venait donner des sortes de bisous sur les flancs du mâle. J’en ai conclu que le moment était venu (ce qui s’est très vite avéré) et ai saisi l’appareil photo.

Plusieurs fois, lors de ces fameux « bisous », le mâle s’est courbé et a tenté d' »enlacer » mademoiselle avant que celle-ci ne s’échappe comme une voleuse! Comme quoi, chez les poissons comme chez les humains, les filles savent se faire désirer! 😀

Jusqu’au moment où…

→ MARDI  15/11/2011 @ 21:00 (t° eau = 26°C)

L‘accouplement à duré environ 01h30 et la ponte s’est déroulée en plusieurs fois! Les deux compagnons tournent, s’enroulent l’un autour de l’autre dans une étreinte d’une tendresse étonnante et restent ensuite immobiles quelques secondes. Le mâle se contracte ensuite brusquement, compressant l’abdomen de la femelle pour provoquer la ponte. Une fois les œufs expulsés, cette dernière reste un instant sans bouger, puis retourne de l’autre côté du bac, soit d’elle-même, soit chassée par le mâle qui s’apprête à récupérer les œufs afin de les placer dans le nid. Quelques minutes après, si le mâle ne retourne pas chercher sa partenaire, c’est elle qui revient naturellement vers le nid pour recommencer le même processus, et ce une dizaine de fois. (Dans ce cas-ci.) D’après mon approximation, car c’est vraiment très approximatif, il y aurait environ 150 œufs dans le nid.

Depuis que la ponte est terminée, l’agressivité du mâle s’est vraiment intensifiée. Il va jusqu’à chasser les autres pensionnaires du bac même si ceux-ci s’approchent à peine du nid. Deux Trichopsis pumilla, attirés par les œufs ont d’ailleurs été un peu trop curieux et l’ont payé de leur vie. Les coups de tête donnés par le mâle Colisa leur ont été fatals. La femelle, facilement ciblée elle aussi, se cache à l’abri du regard du mâle. Voilà entre autre pourquoi la reproduction en bac communautaire peut s’avérer délicate. Si toute fois vous procédez ainsi, assurez-vous que la femelle puisse facilement se cacher et ne pas subir les attaques incessantes du mâle qui peuvent également lui être fatales.

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• ÉCLOSION & MATERNITÉ

 → MERCREDI  16/11/2011 (t° eau = 26,5°C)

Cela fait 24h que la ponte a eu lieu. Le nid a été étoffé par le mâle, qui a réaménagé la Riccia et refait une grosse quantité de bulles. Il ne l’a pas quitté depuis hier (même pas pour manger) et guette le moindre prédateur qui serait tenté par les œufs.

Je l’ai vu une ou deux fois descendre sous le nid puis remonter et « cracher » dans la Riccia, un peu comme quand il prenait les œufs pour les placer dans le nid. Intrigué, je l’ai observé avec attention et me suis rendu compte que les larves étaient en train d’éclore! De minuscules « virgules » (2 observées), ne dépassant pas une taille de 1 à 2mm tombaient parfois du nid et étaient soigneusement récupérées par le père, qui les ramenait alors dans le nid. J’ai donc pris la décision de placer le nid et le père dans un bac de maternité où ce dernier pourra continuer sa tâche avec plus de facilité.

En conséquence, et avant d’envisager un transfert, il m’a fallu mettre en place le matériel nécessaire au fonctionnement de ce bac et me procurer en catastrophe ce qu’il manquait.

Voici la liste de ce que j’utilise, et qui est un minimum pour des conditions relativement correctes:

– un petit aquarium  de 20L  (que j’avais déjà, et rempli avec environ 15cm d’eau de l’aquarium de ponte…) *
– un chauffage automatique de 50W (plus puissant que nécessaire mais qui chauffe vite et réduit les variations de t° entre arrêt et fonction)
– 2 thermomètres (un pour l’eau et l’autre pour l’air, important dans le cas de ce poisson…)**
– un petit filtre interne (pour aquarium jusqu’à 45L, que j’avais déjà également)***
– un éclairage (quelconque)****

* Un aquarium de 30 à 60L serait, d’après mes renseignements, plus adapté pour la phase de reproduction: possédant déjà un 20L, j’ai décidé d’essayer, même si par la suite, il sera nécessaire de déplacer les alevins dans un bac de grossissement (d’environ 100l pour bien faire). Il est a noter qu’au départ, une hauteur d’eau de plus ou moins 15cm est suffisante. Il est plus facile pour le mâle de récupérer les larves qui tombent dans une faible profondeur et, par la suite, les alevins devront chercher leur nourriture dans un volume moins grand. Il faut également prévoir un couvercle ou un moyen de fermer le bac hermétiquement. Dans ce cas-ci, j’utilise une simple feuille de film alimentaire.

** Le labyrinthe, organe auxiliaire (mais néanmoins important) de respiration typique des Anabantidés (Anabantidae) permet à ce poisson de capter l’oxygène de l’air atmosphérique afin de compenser le manque d’oxygène dissout dans l’eau de son habitat naturel. Pendant la formation de cet organe, il est important de veiller à ce que la t° de l’air régnant à la surface soit la plus proche possible de celle de l’eau. J’avoue ne pas connaître la raison pour laquelle il est nécessaire de prendre cette précaution, d’où la première question:

Question 1: Pourquoi est-il important de veiller à ce que les températures de l’eau et de la surface soient les plus proches possible pendant la formation du labyrinthe? (à éditer)
Question 2: La température de l’air ne doit pas être inférieure à celle de l’eau, cela pose-t-il problème si elle est supérieure? (à éditer)

*** Le filtre ne sera mis en route que plus tard car le courant qu’il génère peut être néfaste pour la santé des jeunes alevins. Certains mettent le filtre en route relativement tôt après la nage libre. Personnellement, je préfère essayer de faire des changements de 1 à 2 litres d’eau par jour en siphonnant les déchets jusqu’à ce que le labyrinthe soit formé. Je suppose que cela les fatiguera moins et qu’ils se nourrirons plus facilement.

ATTENTION: je pense qu’il n’est pas inutile de rappeler que nouveau filtre = cycle d’azote. Afin d’éviter de faire subir ce processus aux alevins, il faut soit mettre en route le filtre à l’avance (au moins le temps du cycle) dans un autre bac de façon à ce que les mousses soient colonisées par les bactéries, et le transférer rapidement d’un bac à l’autre au moment voulu, soit utiliser les matières filtrantes (encore utilisables) déjà colonisées d’un autre filtre lors de la mise en route.

**** Je n’ai rien découvert de particulier concernant l’éclairage des bacs de maternité, j’en ai donc déduis que différents systèmes peuvent être mis en œuvre en fonction du fait que le bac soit planté ou non: éclairages LED pour nanos, ballasts et tubes T8 ou T5. Personnellement, je n’avais pas d’éclairage secondaire, j’ai donc simplement placé le bac de maternité sous un velux qui n’est jamais occulté, afin qu’il soit baigné par la lumière du jour sans pour autant être atteint directement par les rayons du soleil. Ainsi les alevins profitent d’un cycle jour/nuit régulier. J’ai également enlevé les différentes plantes pour éviter que celles-ci ne dépérissent à cause d’un manque de lumière.

En conclusion, il semble plus intéressant de s’équiper avec un aquarium de 50, 60l complet (filtre, chauffage, plafonnier et éclairage) directement. Celui-ci permettra, en effet, de faire s’accoupler les adultes, d’élever les alevins mais aussi de les faire grandir dans des conditions favorables: plus besoin de déplacer le nid dans un bac de maternité et de placer ensuite les alevins dans un bac de grossissement. Évidemment, la taille du bac de maternité et/ou de grossissement dépendra du nombre d’alevins élevés. Toute fois, si vous désirez élever les alevins issus d’une autre ponte alors que vous maintenez des juvéniles en même temps, je suppose qu’il faut garder le système de transfert bac de maternité et bac de grossissement.

Question 3: Est-il bon de placer plusieurs pontes dans le même bac de maternité? (à éditer)
Question 4: Est-il risqué de placer des juvéniles dans un bac de grossissement avec d’autres juvéniles plus âgés (donc plus gros)?(à éditer)

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Jeudi 17 = jour 1 car début des éclosions le 16 et fin supposée le 18.

• JOUR 1 → JEUDI 17/11/2011 (t° eau mat. = 26°C)

Je dois dire que je redoutais à tort cette étape, pour laquelle je n’ai malheureusement aucune photo. En usant de beaucoup de précautions et d’un magnifique Tupperware rectangulaire, je suis parvenu à faire le transfert avec beaucoup d’aisance.

Tout d’abord, à l’aide de ciseaux en inox, il m’a fallu couper les feuilles de Vallisneria qui traversaient le nid, afin de pouvoir l‘isoler sans prendre toutes les plantes.

Et une fois bien désolidarisé de la végétation, j’ai très délicatement entré le Tupperware dans l’eau. Notez qu’en allant trop vite, on risque de créer des remous qui pourraient provoquer la chute de larves ou d’œufs, qui ne seraient pas récupérés par le mâle en proie au stress.

Le père surveillant le nid dans le bac de maternité.

Même si à ma grande surprise, le mâle n’a pas prétendu quitter son nid, malgré une légère panique. J’ai donc pu transférer le « package » complet sans aucun soucis!

Une fois le tout transféré, j’ai ajouté une Anubia Nana afin de donner une meilleure sensation de protection au mâle. J’espérais que cela permette de réduire le stress, ce qui semble avoir fonctionné puisqu’il semble maintenant parfaitement serein et tourne lentement sur lui même en dessous du nid, à l’affût. Les larves ne sont pas encore vraiment visibles, même à la loupe…

Certains trouvent probablement tout ceci très logique, mais tant que je suis à décrire en détail ma façon de faire, voici en image la méthode que j’ai utilisée ainsi que quelques précautions que je trouve bonnes à prendre:

   

Voici un exemple de manoeuvres qui, comme je l’ai dit précedemment, auraient tout à fait pu êtres évitées si le couple avait été placé directement dans un bac dédié à la reproduction.

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• JOUR 2 → VENDREDI 18/11/2011 (t° eau = 26,5°C)

Ce jour marque probablement la fin des éclosions (approximativement 48h après le début la ponte). Il n’est pas facile de les voir, mais sous un bon éclairage et avec une loupe, on peut observer ce qui ressemble à des « têtards ». J’en ai compté environ 60, ce qui me satisfait assez pour le premier accouplement d’un jeune couple.

J‘ai remarqué ce midi, à ma grande surprise, que 3 alevins avaient quitté le nid. Deux se trouvent sur une feuille d’Anubia, un autre se trouve simplement contre la vitre de fond et aucun des 3 n’a bougé du reste de la journée, si ce n’est de rares petits frétillement.

Le mâle est toujours dans le bac de maternité, posté en dessous du nid et veille sur sa progéniture, même s’il ne semble pas inquiété par les 3 fugueurs. Je remarque qu’il est particulièrement calme depuis son introduction dans le bac avec le nid. Je pense l’enlever dès que les alevins ont atteint le stade de la nage libre, soit théoriquement 5 jours.

Tombés du nid…

Le sac vitellin fournira de la nourriture aux alevins durant environ 3 jours. Il n’est donc pas nécessaire de les nourrir durant ce laps de temps. De plus, durant les premiers stades, en utilisant des plantes  et plus particulièrement de la Ricciafluitans pour le nid, il n’est pas nécessaire de faire des infusoires. Ce genre de plantes/mousses abritent toutes sortes de micro-organismes, qui feront un bon apport nutritif  pour les jeunes.

J‘ai également siphonné les crasses et les déchets tombés dans le fond afin de maintenir la bonne hygiène de l’eau. J’ai donc changé environ 1,5 litres d’eau, provenant du bac dans lequel a eu lieu l’accouplement. J’ai procédé ainsi de façon à ce que les paramètres soient les plus constants. Même si je sais que l’eau stagnante du bac de maternité change vite de paramètres comparativement au bac filtré.

 Et voici la vidéo de l’éclosion, après introduction dans le bac de maternité:

 

 

 

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• JOUR 3→ SAMEDI 19/11/2011 (t° eau = 26°C)

1er alevin en nage libre.

Lorsque je parlais d’individus plus précoces, je ne pensais pas si bien dire: les premiers alevins nagent librement!! Quant au mâle, qui est toujours aussi « zen », il fait lentement des aller retours dans le bac, fouillant les quelques plantes. Je m’assure régulièrement de la bonne évolution de la situation et vérifie aussi que le mâle, jeune et sans doute inexpérimenté, ne tente pas de manger ses petits. Je pense d’ailleurs le retirer un peu plus tôt que prévu!

Au passage, la température de l’eau varie entre 25 et 26°C et reste donc assez constante. Celle de l’air varie entre 25 et 28°C, avec toute fois un ou deux pics, très courts, plus froid (24°C) un matin et un pic plus chaud (29°C) un après-midi. J’en conclus dès lors que le film alimentaire joue son rôle, mais pas encore de façon assez efficace.

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• JOUR 4 → DIMANCHE 20/11/2011 (t° eau = 26°C)

Voici un gros plan sur un alevin qui a été aspiré lors du siphonnage quotidien du fond. Cette tâche très délicate, il faut bien le dire, car les alevins qui restent au fond ne sont pas toujours bien visibles et n’ont malheureusement pas encore le réflexe de s’enfuir… Celui-ci a été replacé rapidement (mais délicatement) dans la maternité sans séquelles apparentes. Pour donner une petite idée de la taille (2mm), il se trouve dans le bouchon d’une bouteille d’eau. Il sera également visible sur une prochaine vidéo!

Une bonne dizaine d’alevins ont maintenant atteint la nage libre et le mâle a été retiré du bac de maternité. Il a retrouvé sa compagne dans le bac de 60 litres lors de retrouvailles surprenantes! Les poissons n’ont définitivement pas la minuscule mémoire qu’on leur attribue généralement. Une des premières préoccupations du mâle a d’ailleurs été de retourner à l’ancien emplacement du nid et de le chercher!

La nage des jeunes et très saccadée et très hésitante mais je suis malgré tout assez surpris du fait que certains parcourent déjà presque tout le volume d’eau (environ 5 litres, j’ai réduit le niveau après avoir retiré le mâle pour que les alevins ne cherchent pas trop leur nourriture). A l’aide d’une loupe, on voit déjà bien les yeux, qui semblent énormes par rapport au reste du corps, ainsi que les organes.

Aussi, je commence aujourd’hui à les nourrir avec SERA MICRON VIP, que l’on m’a conseillé il y a quelques jours. Il s’agit en réalité d’un composé énergétique micro-fin, contenant entre autres: algues spirulines, farine de krill, crevettes, farine de poisson, ortie, farine de blé, paprika, luzerne, levure de bière, œufs entiers en poudre, etc. J’ai donc versé une petite quantité de poudre (2x sur la journée) dans la Riccia, où se trouvent la majorité des alevins, et un tout petit peu à la surface de l’eau à côté du nid (1x sur la journée). A ce stade-ci, on ne les voit pas encore se nourrir, mais je suppose qu’ils absorbent très bien cette nourriture.

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• JOUR 5 → LUNDI 21/11/2011 (t° eau = 26°C)

La nage de certains alevins devient un peu plus souple. Je suis très étonné de la vitesse à laquelle ils évoluent et se développent! On peut déjà observer une couleur légèrement orangée au niveau de la cavité stomacale et les yeux paraissent toujours aussi surdimensionnés! La température de l’eau et de l’air est relativement stable.

La nourriture SERA MICRON semble être efficace, même si je trouve que celle-ci pollue fortement l’eau. Beaucoup de dépôts tombent en amas dans le fond et des petites algues se forment très vite. Des changements d’eau journaliers sont donc vraiment nécessaires, et il est toujours aussi difficile de ne pas attraper des jeunes dans le siphon… J’ai à ce sujet compter 2 cadavres aspirés lors du siphonnage.

J‘en vois beaucoup faire des sortes de « bâillements », j’en déduis que leur bouche se développe bien. Je vais donc mettre des œufs d’artémias à éclore dès mercredi afin de faire un premier essais avec de la nourriture vivante en fin de semaine.

 

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• JOUR 8 → JEUDI 24/11/2011 (t° eau = 27°C)

Des différences de tailles sont observables entre les individus: certains sont d’ailleurs deux fois plus grands que d’autres! Il n’y a, à ce stade-ci, aucun moyen de différencier les mâles des femelles. J’attends d’ailleurs avec impatience de voir si les femelles seront bleues ou pas! En effet, j’ai lu à divers endroits que les femelles lalia bleues n’étaient pas naturellement de cette couleur.

Des pertes sont à déplorer mais je compte malgré tout environ 50 à 60 alevins.

On peut voir sur la photo ci-contre, les dépôts de nourriture déposés sur le fond. J’ai d’ailleurs remarqué que certains alevins fouillent dans ces « déchets », sans doute déjà à la recherche de nourriture. Je les nourris toujours de la même façon, soit 3 fois par jour à petites doses. Les œufs d’artémias ont commencé à éclore mais je vais encore attendre demain avant de faire l’essais.

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• JOUR 9 → VENDREDI 25/11/2011 (t° eau = 27°C)

 Enfin l’expérience des nauplies d’artémias! Ayant remarqué lundi que beaucoup d’alevins faisaient des mouvements de bouche, je me suis décidé à leur donner pour la première fois de la nourriture vivante.

J‘ai à peine commencé à mettre les nauplies frétillantes dans l’eau que les premiers alevins se ruaient dessus, comme s’ils savaient que ça leur était destiné! A mon grand étonnement, les plus gros alevins gobaient littéralement les nauplies, pourtant de la taille de leur bouche. Les plus petits quant à eux s’y reprenaient à 2 ou 3 fois, déchiquetant leur proie, avant de pouvoir l’avaler.

Il sont actuellement en train de fouiller le fond à la recherche des nauplies qui ont coulé, développant sans doute ainsi leur instinct de chasse.

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• JOUR 10 → SAMEDI 26/11/2011 (t° eau = 26,5°C)

C‘est comme s’ils grandissaient à vue d’œil! Les nageoires commencent à être visibles et la taille des plus grands spécimens atteint maintenant 3mm! Les yeux deviennent brillants et la queue commence à s’allonger. Comme on le voit sur la photo de gauche, lorsqu’ils se sont gavés de nauplies, de couleur orangée, leur ventre prend la même teinte! Ils nagent maintenant surtout en groupe et ne semblent pas stressés: quand je passe le tuyau du siphon, pas de panique générale! Je dois d’ailleurs parfois bloquer le flux du tuyau et secouer l’embout afin de faire bouger ceux qui ne s’éloignent pas automatiquement.

J‘ai apporté aujourd’hui une petite modification à la fermeture du bac en doublant simplement la couche de film alimentaire. La température de l’eau se situe entre 26,5 et 27°C et la température de l’air est d’environ 28°C, ce qui semble témoigner de plus d’efficacité. A voir à plus long terme, bien entendu! J’ai aussi remonté un petit peu le niveau d’eau chaque jour afin d’arriver à mi-hauteur (soit 12, 13cm) aujourd’hui.

Je n’ai malheureusement toujours pas d’éclairage adapté pour ce bac, ce qui m’a obligé à enlever la Riccia, mais ayant pour projet de changer l’éclairage de mon bac principal, j’ai l’intension de récupérer le plafonnier et le T8 15w. Actuellement, j’utilise une lampe baladeuse de garage… Pour la prochaine reproduction je serai équipé! 🙂

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• JOUR 13 → MARDI 29/11/2011 (t° eau = 26,5°C)

Comme on peut le voir sur la photo de droite, la nageoire caudale et le squelette de certains alevins se sont bien développés ces 3 derniers jours! L’évolution des jeunes est vraiment visible de jour en jour! Ils sont nourris 2 à 3 fois par jour avec des nauplies, mais je continue encore à saupoudrer un peu de Sera Micron, comme complément. Depuis que je n’utilise plus qu’un petit peu de cette nourriture, la pollution du fond à nettement diminué.

Je continue toute fois à faire des changements d’eau de 2 litres chaque jour, mais jusqu’ici, je rajoutais uniquement de l’eau issue de l’aquarium principal. Or maintenant, les 2 litres d’eau ajoutés sont composé d’environ 1l d’eau de l’aquarium, de 1l d’eau osmosée et d’un petit peu d’eau minérale! Cette dernière favoriserait le développement osseux des alevins. Je fais donc l’essais, même si je ne suis pas certain de pouvoir observer moi-même une quelconque différence…

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• JOUR 14 → MERCREDI 30/11/2011 (t° eau = 27°C)

Rien de vraiment nouveau par rapport à hier concernant l’évolution des alevins, même si celle-ci est particulièrement rapide. Il est a noter que de fortes différences de tailles apparaissent entre les individus. A terme, il faudra peut-être que je sépare les plus grands des plus petits, afin que ceux-ci ne se fassent pas houspiller et/ou dévorer…

Les températures de l’eau et de l’air sont maintenant nettement plus stables! L’eau varie entre 26 et 27°C (25°C la nuit) et l’air entre 26 et 28°C (24,5°C la nuit). J’en conclu qu’une double couche de film alimentaire convient bien!

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• JOUR 16 → VENDREDI 02/12/2011 (t° eau = 27°C)

No comment aujourd’hui… Juste les photos de 4 alevins différents, sous des angles et sous une lumière différente afin de profiter de tous les détails! 🙂

 

 

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• JOUR 18 → DIMANCHE 04/12/2011 (t° eau = 26,5°C)

Tout se passe toujours sans soucis, ils sont de plus en plus voraces! J’ai arrêté de leur donner la nourriture en poudre et leur donne 3 bonnes doses de nauplies d’artémias, dont ils raffolent! J’ai également remarqué qu’au moment du nourrissage, des tensions apparaissent parfois, principalement lorsque 2 jeunes visent la même proie!

J‘utilise encore le même principe pour les changements d’eau, avec montée progressive du niveau chaque jour (maintenant rempli aux 3/4), toujours pas d’éclairage spécial pour aquarium, siphonnage 1 fois par jour et températures constantes. Rien ne change donc, mis à part les alevins!

Sur cette photo, on peut parfaitement distinguer l’anatomie du jeune poisson. L’opercule droit est bien marqué, tout comme le squelette, la nageoire caudale et le système digestif. On peut également remarquer que la nageoire anale commence à apparaître. Les filaments tactiles, ou ce que j’appellerais une évolution des nageoires pelviennes, ne sont quant à eux pas encore visibles.

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• JOUR 20 → MARDI 06/12/2011 (t° eau = 26,5°C)

Rien de spécial à noter pour aujourd’hui, si ce n’est la routine et ces photos qui témoignent de la rapidité à laquelle les alevins grandissent. Elles ont été prises juste après un bon repas, d’où les déjections… Désolé pour les âmes sensibles! 🙂 On voit maintenant nettement les nageoires dorsales et anales, ainsi que sur la 1ere photo de la 2e ligne, une petite pointe en dessous du système digestif: une ébauche des filaments.

 

 

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• JOUR 24 → SAMEDI 10/12/2011 (t° eau = 25,5°C, t° air = 26°C)

De grosses évolutions sont à noter depuis le 20e jour! Tout d’abord, des couleurs sont apparues chez certains individus et ce principalement au niveau du haut de la tête et du corps. Certains ont des tâches bleues et d’autres en ont des brunes, légèrement dorées.  En partant du principe que les femelles ne sont naturellement pas colorées, il s’agit donc ici des premiers signes qui permettent de faire la différenciation entre les mâles et les femelles. Mais je laisse cette hypothèse de côté, afin d’en faire l’analyse plus tard!

Les petits filaments tactiles ont également fait leur apparition chez les individus les plus développés. Il est d’ailleurs surprenant de voir à quel point ces filaments poussent vite! Ceux qui en ont les utilisent déjà, que ce soit en s’approchant d’un congénère ou lorsqu’ils sont en contact avec un objet quelconque.

Aussi, et c’est une étape importante, le cap des 3 semaines est passé. Ce qui signifie: « FORMATION DU LABYRINTHE« !! J’ai veillé depuis le début à ne jamais ouvrir le bac entièrement pour l’entretien ou le nourrissage et compte bien ne pas changer de méthode à ce stade-ci. Je vais toute fois faire les changements d’eau tous les 2 jours plutôt que tous les jours, afin de réduire les risques. Ma technique est simple: soulever le film alimentaire au niveau d’un coin du bac et y introduire le tuyaux du siphon (1/2cm de diamètre), fixé à une longue pince inox. Il est également important de veiller à n’aspirer aucun alevin lors du siphonnage du fond. J’ai introduit la sonde du thermomètre électronique d’un radioréveil afin d’avoir un contrôle visuel facile sur la température de l’air à la surface de l’eau.

Pour le nourrissage c’est simple: les nauplies d’artémias sont récoltées dans un petit pot avec bec verseur contenant de l’eau osmosée. J’introduis ensuite un simple tuyau de 1cm de diamètre par un des coins et verse le contenu dans le bac avec un entonnoir.

La population actuelle est d’environ 27 ALEVINS. La majorité des jeunes qui sont morts ont complètement disparus. J’ai bien aspiré 1 ou 2 cadavres en siphonnant mais je n’ai jamais vu les cadavres des autres. Je suppose donc qu’ils se sont fait manger par les plus grands.

Et enfin le 4e épisode de cette saga qui marque la fin des 3 premières semaines! 🙂

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• JOUR 25 → DIMANCHE 11/12/2011 (t° eau = 26°C, t° air = 27°C)

J‘ai aspiré ce matin, le cadavre d’un des alevins les moins développés. Certains sont en effet resté tout petits et sont très probablement plus fragiles que les autres, mais aussi à leur merci! On passe donc de 27 à 26 poissons.

Les alevins ont maintenant une nage et un comportement ressemblant fortement à ceux des parents. Ils font également preuve d’une grande curiosité et son assez téméraires, même si le moindre choc ou mouvement trop brusque devant la vitre provoque facilement un moment de stress général. Il y a également quelques petites « bagarres » lors du nourrissage, mais rien de bien méchant. Aussi, les couleurs sont de plus en plus visibles, même si malheureusement on ne les devine pas toujours sur les photos.

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• JOUR 27 → MARDI 13/12/2011 (t° eau = 26°C, t° air = 27°C)

Voici des captures de vidéos prises aujourd’hui, dans lesquelles on distingue mieux la couleur d’un des jeunes!

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• JOUR 31 (1 mois) → SAMEDI 17/12/2011 (t° eau = 27°C, t° air = 27,5°C)

Voilà, ça fait déjà un mois que je m’occupe d’eux tous les jours! Tout se passe bien, la population à fortement diminué depuis la ponte, mais les individus qu’il reste semblent être en bonne santé et en pleine forme. Ils sont actifs, vifs, se nourrissent très bien et sont relativement pacifiques, sauf au moment des repas… 😀 Repas qui ont d’ailleurs lieu le matin et le soir pour plus de facilité!

Ci-contre, une très belle photo sur laquelle on distingue très bien les détails. Au ventre bien rond, on voit que le repas a eu lieu peu de temps avant la photo! Je veille toujours autant à maintenir une température correcte à la surface de l’eau, question d’éviter les pertes inutiles.

La rampe d’éclairage pour mon bac principal est commandée, ce qui signifie que je vais bientôt pouvoir récupérer le plafonnier et l’éclairage pour les alevins!!

Je vous propose cette courte vidéo, prise au 31e jour de développement:

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• JOUR 42 (6 semaines) → MERCREDI 28/12/2011 (t° eau = 26°C, t° air = 28°C)

En plus d’être bien occupé, je voulais laisser passer un peu plus de temps afin que l’évolution de ces 11 derniers jours soit plus frappante! Mes méthodes et l’entretien sont toujours les mêmes, mais GROS CHANGEMENT, l’arrivée de ma rampe d’éclairage pour le bac principal m’a permis de placer le plafonnier avec le T8 de 15w sur l’aquarium de maternité. Bien entendu, cette disposition est provisoire, étant donné que je vais commander une nouvelle cuve de 54L sur laquelle s’adaptera le plafonnier et qui servira de cuve de grossissement et plus tard, de bac de reproduction!!! Le niveau d’eau dans le bac de maternité est maintenant proche du maximum.

Le bac de 20L, maintenant éclairé par 15W, voit le retour de la végétation! En effet, j’ai replacé aujourd’hui une grosse poignée de Riccia fluitans ainsi qu’une petite bouture de Microsorum Sp. narrow.

La population d’alevins s’est réduite à 20 spécimens. De nouveau, aucune trace des 6 qui ont disparus! Mais ceux qui ont survécu ont quasiment tous très bien grandi. Il est encore difficile de savoir avec précision quels sont les mâles et quelles sont les femelles, même si certains, plus gros, ont déjà énormément de bleu, les yeux colorés, le bout des nageoires rouge et une ébauche tout juste visible de rayures sur les flancs, ne laissant aucun doute sur leur virilité! 😀

Je commence à les nourrir avec des paillettes émiettées, en plus des artémias, pour les habituer à la nourriture sèche. Je vais fonctionner comme suit: artémias le matin, paillettes le soir et on verra ce que ça donne.

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• JOUR 43 → JEUDI 29/12/2011 (t° eau = 25,5°C, t° air = 27°C)

Quelques photos supplémentaires!! A gauche, probablement une petite femelle, et à droite, un des grands mâles.

 

 Ainsi qu’une vidéo prise lors du nourrissage au début de la 7e semaine (nauplies):

 

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• JOUR 52 → SAMEDI 07/01/2012 (t° eau = 26°C, t° air = 29°C)

L‘évolution des jeunes est toujours en bonne voie, même si j’ai retrouvé un mort au fond, la queue comme injectée de sang, réduisant le nombre de juvéniles à 19. Je ne me fais pas trop d’inquiétudes puisque tous les autres semblent se porter parfaitement bien!! Ils se sont tous bien fait à la nourriture sèche. Au début, seuls les plus grands s’attaquaient aux paillettes, mais aujourd’hui, elles font le bonheur de tout le monde! 🙂 J’ai également donné quelques vers de vase rouges, qui furent grandement appréciés!!

Quoi qu’il en soit, ils ont encore bien grandi, même s’il reste toujours un individu d’environ 1/2cm et un second d’un peu moins de 1cm… Les couleurs se sont intensifiées, surtout chez les plus grands (photo de droite) qui arborent des couleurs d’un bleu électrique sur le corps, des pointes rouges sur les nageoires anales et des couleurs noires et oranges dans les yeux.

Je suis à ce sujet toujours hésitant en ce qui concerne la différenciation mâles/femelles. Ayant découvert que, naturellement, les femelles lalia sont brunes/argentées et ayant appris il y a un petit temps que les femelles bleues étaient « teintes », j’attends avec impatience de pouvoir faire une différenciation précise! Je constate que chez moi, tous les individus ont du bleu! Oui, mais pas tous autant les uns que les autres. Certains, plus fin, ne présentent que quelques légers reflets bleutés, alors que d’autres plus massifs sont manifestement bien bleutés! Donc soit mes femelles ont un peu de bleu, resteront comme ça ou deviendront plus bleues encore, ou alors je n’ai que des mâles… Bref, j’attends encore un petit peu avant de m’avancer! 🙂

On peut voir en dessous, les vers de vase déposés dans le fond. J’ai décidé de les laisser entiers pour voir comment les jeunes se débrouilleraient. 15min après avoir pris la photo: plus rien!

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• 2 MOIS (edit)

Une petite vidéo qui a été prise au 2e mois et que je n’avais pas encore pris le temps de monter.
Sur ces images, il est plus aisé de voir les tons bleus qui ornent certains individus. Ceux qui apparaissent plus « beige » sont les jeunes femelles. Rien à signaler au sujet du développement, si ce n’est qu’ils grandissent! 🙂

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• 3 MOIS

Ici: les plus grands, isolés pour les photos et pour le déplacement dans un autre bac. Les deux femelles sont légèrement plus claires.

Un certain temps s’est écoulé depuis le dernier article, permettant de mettre bien en évidence l’évolution des jeunes. Les 15 restants ont donc 3 mois et s’épanouissent dans une cuve de grossissement. J’ai donc pris un peu de temps pour mesurer les plus grands et prendre quelques photos sous différentes lumières afin de voir les couleurs qui sont apparues. Ils sont aussi très curieux et téméraires, un bout de doigt qui perce la surface est une occupation sans limite… En ce qui concerne le nourrissage, je continue à varier: granulés, paillettes, nauplies d’artémias, vers de vase rouges et… de la courgette!

Jeune mâle dont la couleur rouge fait tout doucement son apparition.

En effet, certains aiment grignoter quelques morceaux des rondelles des Japonica.

Chez les individus dont le développement est le plus avancés, des différences commencent à être nettement plus visibles entre les mâles et les femelles. Dont une qui me saute aux yeux : la forme générale du corps ! Les femelles semblent présenter un « creux » entre la tête et le corps, alors que chez le mâle c’est plus bombé. Aussi, les jeunes mâles commencent à avoir des « taches » rouges à divers endroits, ce qui ne laisse aucun doute sur leur virilité ! 🙂 J’ai remarqué que les mâles avaient une nageoire caudale plus ample que les femelles ainsi qu’une nageoire dorsale un peu plus proéminente.

Le plus grand des mâles.

La plus grande des femelles.

Je rassure tout le monde, ils n’ont été sortis que quelques secondes, juste au dessus de l’eau, le temps de faire la mesure et de prendre la photo.

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